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Label Bas Carbone : La Poste pionnière... et inspirante
Avec une diminution des émissions carbones depuis 2012, et à ce titre inspirante pour d’autres entreprises, la Poste a été choisie comme partie prenante active lors des concertations, discussions et analyses qui ont précédé la mise en place du label Bas Carbone. Celui-ci a été officialisé le 29 novembre 2018 par le ministère de la Transition écologique et solidaire.
S’il n’est pas obligatoire, le label Bas Carbone a toutefois valeur de recommandation. Son objectif est d’encourager les entreprises à mettre en place une gestion efficace de leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour ce faire, il inclut un protocole de mesures, de vérifications et de suivi, jusqu’à la certification par les autorités. Il ambitionne, évidemment, de faire naître des initiatives volontaires là où il n’existe pas (encore) de réglementations. Son objet est ambitieux : « Il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique en soutenant des projets durables », rappelle Laure Mandaron, directrice du développement durable à La Poste.
Il vise deux types d’actions :
⇒ En amont, éviter ou limiter l’émission de gaz à effet de serre par l’adoption de comportements vertueux.
Pour La Poste cela se traduit par l’usage de sa flotte de véhicules électriques (la première au monde), parla mise en place de formations à l’éco-conduite, par le développement de l’éco-conception de ses solutions y compris logicielles, par l’optimisation des livraisons de colis grâce au chargement en vrac, ou encore par l’utilisation d’électricité d’origine 100 % renouvelable …
⇒ En aval, renforcer/accroître la création de « puits de carbone » aptes à séquestrer ces gaz, en forêt, dans les sols ou dans les océans.
La Poste compense ainsi les émissions de CO2 qu’elle ne peut pas éviter en accompagnant, à l’international, des projets de préservation des forêts (au Kenya, au Pérou…), de mise en œuvre des énergies renouvelables (Vietnam, Inde…) et en finançant, en France, dans le cadre de son programme « Climat + Territoires », des projets innovants dans les domaines de l’agroforesterie ou du reboisement. En effet, grâce au label Bas Carbone, ce ne sont plus les seules actions à l’étranger qui bénéficient d’un soutien. Ainsi, au cœur du Beaujolais où une convention de séquestration de CO2 par croissance d’arbres forestiers sur deux parcelles totalisant 5 hectares vient d’être signée, Olivier Gleizes, coordinateur national des projets carbone au Centre national de la propriété forestière, a suggéré aux propriétaires du terrain quelles essences planter – ici, des chênes rouges, des peupliers et quelques acacias. « Cette initiative permettra de séquestrer 170 tonnes de carbone sur 30 ans », précise-t-il.
Label bas-carbone : récompenser les acteurs de la lutte contre le changement climatique
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